« Poète, c’est-à-dire révolutionnaire. »
1948-1959
Benjamin Péret. Histoire naturelle
Envoi à André Breton.
© Bm Nantes
En 1948, Benjamin Péret retrouve à Paris André Breton et un groupe surréaliste rajeuni. Il participera « jusqu’au bout » à toutes ses activités.
Il écrit ses derniers grands poèmes : Toute une vie - sur André Breton (1949) – et Air mexicain, illustré par Rufino Tamayo (1952).
Il fait appel à ses amis peintres pour l’édition de ses textes inédits, Max Ernst pour La Brebis galante (1949) et Mort aux vaches et au champ d’honneur (1953), Tanguy pour Les Rouilles encagées (1954), Toyen pour Le Gigot, sa vie et son œuvre (1957 ) et Histoire naturelle (1958).
«Révolutionnaire permanent », il milite contre toutes les formes d’oppression.
En 1955 et 1956, il passe dix mois au Brésil et séjourne chez les indiens d’Amazonie.
Les dernières années, il termine trois livres essentiels conçus « du point de vue du Merveilleux » qu’il évoquait en 1942 à André Breton : en 1955 sa traduction et la préface du Livre de Chilam Balam de Chumayel, en 1956 l’Anthologie de l’amour sublime, précédée du Noyau de la comète, et, parue peu après sa mort, l’Anthologie des mythes, légendes et contes populaires d’Amérique, avec son introduction éditée en 1943, La Parole est à Péret.
Il vit dans des conditions matérielles précaires, avec de graves problèmes de santé.
Il meurt le 18 septembre 1959 à Paris. Sur sa tombe, cette inscription : « Je ne mange pas de ce pain-là. »
Benjamin Péret. Le Fournier : légende de la conquête
Traduction – non retenue – pour l’Anthologie des mythes, légendes, et contes populaires d’Amérique latine.
© Bm Nantes
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