Sept ans d’exil au Mexique. 1941-1948

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Sept ans d’exil au Mexique
1941-1948

 

Grâce au secours financier de Peggy Guggenheim, Benjamin Péret et Remedios Varo arrivent le 21 décembre 1941 à Mexico où ils vivent isolés, très modestement, Gabino Barreda 8, casa 5. Breton et lui ne cesseront de s’écrire.

En 1942 il commence à travailler sur les mythes et légendes d’Amérique « du point de vue du merveilleux ». Une vente de « gouaches et dessins » organisée par Breton à New York leur permet de vivre un peu moins mal. Péret envoie quelques « contes » et poèmes à la revue de Breton, VVV, et à View. Sous le pseudonyme de Peralta, il publie des articles politiques pour le « Groupe trotskyste espagnol du Mexique » où il a rejoint Grandizio Munis et Natalia Sedova Trotsky.

En 1943, Breton s’enthousiasme pour sa préface, « de toute importance », à sa future Anthologie des contes et légendes d’Amérique et la publie sous le titre La Parole est à Péret. En 1945 Le Déshonneur des poètes est publié « à Mexico ». Cette critique de la « poésie de résistance » d’Aragon et Éluard fait scandale.
Dans Le Manifeste des exégètes, paru en 1946, « Peralta » prend ses distances avec la Quatrième Internationale.
En France, le regain d’intérêt pour le surréalisme suscite la publication d’un choix de ses « contes » illustré par Victor Brauner, Main forte. En 1947, K éditeur rassemble ses poèmes illustrés par Tanguy sous le titre de Feu central.

Début 1948, le produit d’une vente d’œuvres d’art organisée par Breton permet son retour en France. Sans Remedios.

 

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Benjamin Péret. Chevelure vole
Dessin de Remedios Varo et Esteban Francés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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